d’un monde meilleur
grâce à lui
il a peut-être aimé
la gloire et le renom
s’abattant sur lui
puis sont venus
les glissements
les à-peu-près
face aux difficultés
rien ne finissait
comme il voulait
sentant le vent
se rafraîchir
il a commencé
à biaiser
roseau trop souple
à la bourrasque
mille excuses
furent bonnes
pour ne pas faire
ce qu’il fallait
souvent
il tournait le regard
pour ne pas voir
les évidences
pour ne pas faire
ce qu’il fallait
souvent
il tournait le regard
pour ne pas voir
les évidences
maintenant il a peur
de ce qu’il est devenu
mécréant lâche et mou
pantin de mots
et d’opérette
l’âme vide et lasse
il marche poussiéreux
ombre informe et sale
cadavre puant le regret
et ses pas traînants
l’emportent malgré lui
vers le tunnel noir
et ses pas traînants
l’emportent malgré lui
vers le tunnel noir