Aucune définition ici bien entendu, nous n’avons pas la prétention d’imposer une vision de l’art poétique ni la légitimité pour le faire.
Expliquons simplement nos préférences et notre projet :
- nous accueillons en priorité des textes écrits inspirés par une œuvre d’art contemporain d’un artiste existant (pour que nous puissions lui demander son autorisation de reproduction) : le déclic c’est l’œuvre puis l’envie d’écrire sur elle. Il existe beaucoup de textes écrits selon une certaine inspiration puis ensuite illustrés par une œuvre pour égayer la lecture. C’est une démarche que nous comprenons et il nous arrive de l’accepter quand le texte nous plait vraiment mais ce n’est pas celle que nous privilégions.
- nous acceptons toute forme écrite poétique, prose, slam, poésie classique, néo-classique, libre, etc, du moment qu’elle montre une originalité, une sensibilité et une expression de l’âme ;
- nous aimons un texte court, typiquement une quinzaine de lignes, tout simplement parce que cela permet de l’afficher correctement à côté de l’œuvre et de publier davantage de textes et d'artistes. Mais nous pouvons accepter des textes plus longs s’ils nous plaisent.
- avant d’être publié, chaque texte proposé est soumis pour validation au Conseil artistique de l’association, formé d’amateurs et de professionnels de l’art, de la poésie et de l’édition. (lire la page Comment être publié)
- si vous voulez comprendre un peu mieux nos préférences, nous pouvons vous citer deux passages de Lettres à un jeune poète , de Rainer Maria Rilke :
« Explorez le fond qui vous enjoint d'écrire ; vérifiez s'il étend ses racines jusqu'à l'endroit le plus profond de votre cœur, répondez franchement à la question de savoir si, dans le cas où il vous serait refusé d'écrire, il vous faudrait mourir. »
« … fuyez, pour commencer, les formes qui sont trop courantes, trop ordinaires : ce sont les plus difficiles, car il faut une grande force, parvenue à maturité, pour donner quelque chose qui vous soit propre là où sont installées en foule de bonnes et parfois brillantes traditions. »
Et pour finir, notre maxime, de Paul Valéry :
« Le poème, une hésitation prolongée entre le son et le sens. »