hommes et femmes
en vérité je vous le dis
que la lumière descende sur vous
comme un phare veillant sur la route des marins
que la joie déborde de vos cœurs comme l’écume
quand le vent presse et secoue la vague
que la parole nouveau sillon de vie
transperce en flèche vos murs de folie
que le chant parcoure vos plaines
comme un vent de révolte souverain
que les mots sèment les graines d’amour
dans vos rangs de peuple triste
que vos mains jointes comme l’espoir
deviennent les totems remplaçant les crucifix
que vos pas ouvrent un chemin de halage
à travers les brumes du passé
que vos lèvres conjuguent l’avenir au présent
dans toutes les langues de babel
pour qu’enfin le monde
de vérité et de beauté
se dévoile tout à vous
les yeux ouverts
les âmes libres
et qu’à jamais
soient bannis
de la surface de la terre
la haine le mensonge
et la jalousie
amen
torrent
la parole est un torrent
qui déborde sans prévenir
les mots se cognent
les uns aux autres
comme des galets
en ricochet
le flux violent se bute
aux obstacles du réel
on rêve d’une cascade
et c’est un flot sinueux
qui serpente en saccades
mais rien ne l’arrêtera
l’écluse est levée
on vocifère on éructe
au lieu de dire je t’aime
voici des cris
au lieu de murmures
voilà des flèches
au lieu de sourires
la vie est un torrent
de bagatelles
notre âme court
comme l’eau
elle sourd
entre les mots
elle file
entre les lignes
mais où ira-telle
qui déborde sans prévenir
les mots se cognent
les uns aux autres
comme des galets
en ricochet
le flux violent se bute
aux obstacles du réel
on rêve d’une cascade
et c’est un flot sinueux
qui serpente en saccades
mais rien ne l’arrêtera
l’écluse est levée
on vocifère on éructe
au lieu de dire je t’aime
voici des cris
au lieu de murmures
voilà des flèches
au lieu de sourires
la vie est un torrent
de bagatelles
notre âme court
comme l’eau
elle sourd
entre les mots
elle file
entre les lignes
mais où ira-telle
voir aussi Galerie Amavero
sortilège
quelques instants seulement
le temps se souviendra de nous
le vent de notre odeur
le soleil de notre peau
et l’océan de nos cris
puis ils se lasseront
des miasmes embrumés
de nos vies opaques
insensiblement
nos traces fatiguées
s’évanouiront
dans l’obscurité
qui saura dire alors
dans ce nouveau désert
ce qui nous a fait rire
ou pleurer
qui saura raconter
les trébuchements
les vagues les passions
qui saura trouver
la joie dans l’ombre
des chemins escarpés
avec le vent
balayant le souvenir
comme du sable
avec le soleil
brûlant le paysage
jusqu’à la cendre
le monde sera propre et nu
même les taches
disparaîtront
et quand tout se taira
que la ligne de nos vies
s’envolera filandre
un dernier sortilège
effacera nos pas
pour que jamais
l’on ne sache
qui nous avons aimé
Texte de Luc Fayard, inspiré par Old School, de Deb Garlick.
le temps se souviendra de nous
le vent de notre odeur
le soleil de notre peau
et l’océan de nos cris
puis ils se lasseront
des miasmes embrumés
de nos vies opaques
insensiblement
nos traces fatiguées
s’évanouiront
dans l’obscurité
qui saura dire alors
dans ce nouveau désert
ce qui nous a fait rire
ou pleurer
qui saura raconter
les trébuchements
les vagues les passions
qui saura trouver
la joie dans l’ombre
des chemins escarpés
avec le vent
balayant le souvenir
comme du sable
avec le soleil
brûlant le paysage
jusqu’à la cendre
le monde sera propre et nu
même les taches
disparaîtront
et quand tout se taira
que la ligne de nos vies
s’envolera filandre
un dernier sortilège
effacera nos pas
pour que jamais
l’on ne sache
qui nous avons aimé
Texte de Luc Fayard, inspiré par Old School, de Deb Garlick.
Voir Galerie Amavero
la voix de l'invisible
je suis le courant abyssal
portant la mer sur ses épaules
je suis la rosée du matin
avant sa première perle
je suis la racine de l’arbre
qui le pousse vers le ciel
je suis le murmure des feuilles
pénétrant la peau
comme une perfusion de douceur
mon pollen donne la vie à tout être
mes parfums enivrent les âmes
unies dans le même souffle
ma tristesse façonne l’esprit
pour le fortifier
mes désirs vibrent à l’unisson
comme les cordes de la harpe
mes ondes créent l’arc-en-ciel
de lumière sur la voûte du chemin
je suis le vent de toutes les colères
et de l’amour aussi
je suis l’aiguille de l’horloge des cœurs
et quand mes rêves construisent
la réalité du silence
je suis l’impossible pensée avant les mots
je suis le destin la peur
la mort
je suis la beauté
née avant toute chose
avant même
la gravité de l’univers
portant la mer sur ses épaules
je suis la rosée du matin
avant sa première perle
je suis la racine de l’arbre
qui le pousse vers le ciel
je suis le murmure des feuilles
pénétrant la peau
comme une perfusion de douceur
mon pollen donne la vie à tout être
mes parfums enivrent les âmes
unies dans le même souffle
ma tristesse façonne l’esprit
pour le fortifier
mes désirs vibrent à l’unisson
comme les cordes de la harpe
mes ondes créent l’arc-en-ciel
de lumière sur la voûte du chemin
je suis le vent de toutes les colères
et de l’amour aussi
je suis l’aiguille de l’horloge des cœurs
et quand mes rêves construisent
la réalité du silence
je suis l’impossible pensée avant les mots
je suis le destin la peur
la mort
je suis la beauté
née avant toute chose
avant même
la gravité de l’univers
Voir mise en scène dans Galerie Amavero.
voie étroite
pourquoi écouter
cette voix absurde qui clame
du fond des siècles
fais comme les autres
ne regarde pas en arrière
avance c’est tout
pourquoi au contraire
ne pas s’arrêter de courir
et laisser la foule te dépasser
c’est elle qui risque de couler
pouvoir enfin construire
pas à pas ton chemin
à ton rythme
le façonner à ton image
chaque pas te rend plus fort
et plus serein
chaque mètre parcouru
est une victoire
sur l’écho fatal
des voix anciennes
carcans de sorcières
crée ta voie
elle sera belle et pure
toile unique
tissée de tes passions
de tes contraires épaulés
d’abord étonnés
les autres te regarderont
puis ils viendront
marcher avec toi
sur cette voie étroite
de la liberté
Texte de Luc Fayard
cette voix absurde qui clame
du fond des siècles
fais comme les autres
ne regarde pas en arrière
avance c’est tout
pourquoi au contraire
ne pas s’arrêter de courir
et laisser la foule te dépasser
c’est elle qui risque de couler
pouvoir enfin construire
pas à pas ton chemin
à ton rythme
le façonner à ton image
chaque pas te rend plus fort
et plus serein
chaque mètre parcouru
est une victoire
sur l’écho fatal
des voix anciennes
carcans de sorcières
crée ta voie
elle sera belle et pure
toile unique
tissée de tes passions
de tes contraires épaulés
d’abord étonnés
les autres te regarderont
puis ils viendront
marcher avec toi
sur cette voie étroite
de la liberté
Texte de Luc Fayard
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier