dos à la mer
où rien ne bouge
juste une ride
la chaise rouge
blanche et altière
reste impavide
au loin les monts
vaporisés
de brume moite
se retransmettent
en un frisson
leur silhouette
au trait chinois
quel est le fou
pour ignorer
qu'ainsi s'asseoir
la mer au dos
quand vient le soir
c'est négliger
la beauté fière
d’un court instant
d’éternité
et de repos
Texte inspiré par une photo de Luc Fayard, prise à Lefokastros, Pelion, Grèce