noir pour mourir

j’entends je vois la nuit
poignées à abaisser
volets de fer fermés
crissements nus des bruits

siffleurs de sphères vertes
marches blanches du pin
ronronnements urbains
branches nouées désertes

mats gris de parasol
arrière-plans mêlés
bleus blancs du haut lavés
chats glissant sur le sol

roulement lourd du train
cris du bas des maisons
fumées hélice en rond
carrés de vitres teints

puis les sons vont s’éteindre
les visions s’obscurcir
dans le noir pour mourir
je ne pourrai plus feindre
Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier