hachurant la vue
sans rien occulter
trois nuages ronds
transmués dans l’eau
en grosses meringues
trois buissons groupés
révélant la chatte
enfouie dans ses pattes
trois collines courbes
s’offrant mollement
à l’air du printemps
terre et ciel jaloux
du beau bleu de l’eau
appelant la nuit
tout va se voiler
sauf le bonheur né
de cette harmonie
Texte : Luc Fayard
inspiré de : Landscape with trees (1908), de Teodoro Wolf Ferrari (1878-1945), tempera sur papier (cité sur instagram par @lejardin_robo
à voir illustré en récitation musicale dans Galerie Amavero