se dissout se disloque s’effiloche
je ne sais plus qui il est
à quoi il sert
il s’évapore sans bruit
vidant sa substance
dans des univers parallèles
avant tout était simple et horodaté
l’homme maitre de l’espace-temps
aujourd’hui tout est flou et mou
quelle heure est-il tout le monde s’en fout
il fut un temps
où le temps n’existait pas
puis quelqu’un l’a inventé
pour le confort des hommes
le problème c’est moi
je ne veux pas être impermanent
dissous dans la vacuité
ni mes passions mes envies mon ego
mais non tout n’est pas fini
je me dépêche d’écrire
pour qu’il reste une trace
avant que cette implosion
ce big bang à l’envers
n'emporte tout dans le torrent
d’un trou noir irréversible
la fin de la mémoire et du temps
pleutres adorateurs
de l’évolution naturelle
avant tout était simple et horodaté
l’homme maitre de l’espace-temps
aujourd’hui tout est flou et mou
quelle heure est-il tout le monde s’en fout
il fut un temps
où le temps n’existait pas
puis quelqu’un l’a inventé
pour le confort des hommes
je saisis peu à peu
ce qui se passe en douce
ce signal vicieux
qui échappe au monde
cette métamorphose cosmologique
l’irréversible impulsion
vers l’impermanence des choses
le retour aux sources
les objets sans forme
la fin de la dualité
je devine sans l’admettre
l’incroyable vérité
le temps virtualisé
ce qui se passe en douce
ce signal vicieux
qui échappe au monde
cette métamorphose cosmologique
l’irréversible impulsion
vers l’impermanence des choses
le retour aux sources
les objets sans forme
la fin de la dualité
je devine sans l’admettre
l’incroyable vérité
le temps virtualisé
le problème c’est moi
je ne veux pas être impermanent
dissous dans la vacuité
ni mes passions mes envies mon ego
ni mon verbe ni ma moto
un combat inutile se livre en moi
perdu d’avance
ma chair mon âme mon esprit
contre l’unicité du vide de l’univers
quelle absurdité
un combat inutile se livre en moi
perdu d’avance
ma chair mon âme mon esprit
contre l’unicité du vide de l’univers
quelle absurdité
mais non tout n’est pas fini
je me dépêche d’écrire
pour qu’il reste une trace
avant que cette implosion
ce big bang à l’envers
n'emporte tout dans le torrent
d’un trou noir irréversible
la fin de la mémoire et du temps
j’écris j’écris j’impulse je draine
rempli d'amour et de haine
pleutres adorateurs
de l’évolution naturelle
et stupide des choses
méfiez-vous
un jour
je créerai un courant contraire
celui de la douceur et de l’amour
des discours et de l’enchantement
sans chichis ni honte
un jour
je créerai un courant contraire
celui de la douceur et de l’amour
des discours et de l’enchantement
sans chichis ni honte
apuré
rythmé de rendez-vous réguliers
que personne ne pourra manquer
car ce jour-là
tout le monde portera une montre
rythmé de rendez-vous réguliers
que personne ne pourra manquer
car ce jour-là
tout le monde portera une montre