l'amour fuit sur les lacs
l'automne est dense et gris
le vent soupire et rit
de ta vie tout en vrac
tu marches vers le trou
sans laisser de trace
ton âme lourde embrasse
la mort de l'orgueil fou
les femmes que tu aimes
ont perdu leur regard
elles vont au hasard
perdues dans leur bohème
l'amour s'en est allé
rêver sous d'autres cieux
sourire à d'autres dieux
participe passé
voici que tu regrettes
les filles alanguies
qui te rendaient groggy
sur de molles banquettes
mais le temps reste sourd
bonhomme il te faut vivre
encore libre et rire
et oublier l'amour